Le Stade Aurillacois se trouve au cœur d’une polémique à quelques jours du début de la saison de Pro D2, dont vous pourrez suivre tous les matchs en direct sur notre site. Dans un communiqué publié le lundi 26 août, le club cantalou a tenu à répondre à certaines critiques exprimées par ses supporters sur un groupe Facebook dédié. Regroupant près de 4 000 membres, ce groupe est le lieu de nombreuses discussions autour de l’équipe, mais ces derniers temps, le ton y est devenu particulièrement acerbe, ce qui n’a pas manqué de provoquer la réaction de la direction du club.
Parmi les reproches adressés au club, on retrouve une sono défaillante au stade Jean-Alric, une communication jugée insuffisante, et une organisation des festivités pour les 120 ans du club qui a déçu. Le Stade Aurillacois reconnaît la légitimité de certaines de ces critiques, mais regrette le ton « cynique et excessif » employé par certains supporters, qu’il juge contraire à l’éthique d’un véritable fan.
Dans son communiqué, le club affirme qu’il ne cherche pas à « imposer une pensée unique » ni à se fermer aux critiques. Toutefois, il appelle à davantage de respect et de bienveillance, soulignant que les échanges sur les réseaux sociaux doivent se faire dans un esprit de respect mutuel. Le Stade Aurillacois prône l’unité et rappelle que la célébration des 120 ans du club n’est pas terminée, promettant d’autres événements à venir.
Le club a également rappelé que les entraînements sont ouverts au public, et que la présentation des joueurs aux partenaires a déjà eu lieu en juillet. Il invite ses supporters à participer activement à la vie du club, que ce soit en assistant aux entraînements ou en partageant leurs idées pour améliorer l’ambiance lors des matchs.
Le début de la saison approche et, malgré ces tensions, le Stade Aurillacois espère pouvoir compter sur le soutien indéfectible de ses supporters pour porter l’équipe vers de nouveaux succès. Reste à voir si cet appel à l’unité sera entendu et si la saison pourra démarrer sous de meilleurs auspices.