Paris, 9 oct 2022 (AFP) – La 6e journée du Top 14, disputée ce week-end, en bref:
. LES JOUEURS
Giorgi Melikidze. Le pilier droit géorgien du Stade français, 24 ans et plus de 100 matches sous le maillot rose, a presque tout fait bien samedi contre l’Usap: non seulement il a marqué deux (10e, 19e) des huit essais son club, tout en puissance, mais il a été omniprésent jusqu’à sa sortie à la 53e. La formation parisienne, qui l’a fait venir très jeune en 2015, peut se féliciter d’avoir prolongé son contrat, de même que ceux de deux autres piliers: Sergo Abramishvili et Moses Alo-Emile.
Gaëtan Germain. L’arrière de Bayonne, l’un des « vieux briscards » du Top 14, passé par Grenoble, Brive (avec qui il avait terminé la saison 2013-2014 avec le titre de meilleur buteur du Top 14), le Racing 92 et Bourgoin à ses débuts, a encore été décisif samedi lors de la belle victoire de l’Aviron face à La Rochelle (29-13). A 32 ans, le natif de Romans-sur-Isère, l’un des artisans du titre de champion de Pro D2 remporté par Bayonne la saison dernière, est définitivement de retour au premier plan: ses 19 points (un essai, une transformation, quatre pénalités) marqués contre les Maritimes font de lui le meilleur réalisateur du championnat (70 pts).
. LES CHIFFRES DU TOP 14 DE LA #J6
26. C’est le nombre de points totalisés à lui tout seul (2 essais, 5 transformations, 2 pénalités) par Thomas Ramos, l’arrière international du Stade toulousain, repositionné à l’ouverture face à Clermont samedi soir (46-10) et pour qui « le poste de 10, de 15, c’est juste un numéro dans le dos ». Une histoire de chiffres donc.
24. Depuis un revers face à Brive en décembre 2020, le Castres olympique, vainqueur samedi du champion de France en titre Montpellier (26-13), dans le remake de la finale de la saison dernière, n’a plus perdu chez lui, à Pierre-Fabre, depuis 25 matches. Bayonne, le prochain hôte des Tarnais, n’a encore jamais gagné à l’extérieur: attention défi!
. LES DÉCLARATIONS
« C’était une semaine très bizarre. Surréaliste. Tous les jours, je lisais des trucs fantasques (…) Ça reste une semaine très particulière parce que j’avoue qu’il y avait un décalage entre notre réalité et ce qu’on lisait, qui faisait vraiment peur. J’ai eu très peu d’heures de sommeil cette semaine ». Les traits tirés mais soulagé, Gonzalo Quesada, l’entraîneur du Stade français, après la victoire de ses joueurs (52-3) sur Perpignan.
« Nous sommes venus avec des jeunes qui ont pris de l’expérience mais malheureusement il y avait un trop gros écart (…) J’espère que tout le groupe va utiliser cette déconvenue pour rebondir la semaine prochaine parce qu’on sait ce qui nous attend avec la venue de Toulouse ». Séché, le manageur de Brive, après le « fanny » concédé à Toulon (47-0).