Bordeaux, 21 déc 2022 (AFP) – Christophe Urios, démis de ses fonctions de manager de Bordeaux-Bègles mi-novembre, vit « une situation inédite, pas forcément facile à vivre », a-t-il écrit mercredi sur Twitter, déterminé à « repartir bientôt au combat car la compétition me manque ».
« J’ai attendu quelques semaines avant de m’exprimer car rien ne sert de communiquer à chaud », débute Urios qui a apprécié tous les messages de soutien qu’il a reçus depuis son éviction de l’UBB après trois ans et demi passés en Gironde.
« Je vis une situation inédite, pas forcément facile à vivre, poursuit le technicien qui a fêté ses 57 ans mardi. Je digère, je récupère et me concentre sur le Château Pépusque », un domaine du Minervois où il produit du vin.
« Ma vie c’est le rugby et je repartirai bientôt au combat car la compétition me manque », a-t-il indiqué avant d’ajouter: « L’inconfort me rend plus fort ».
Dans son message, Urios fait référence à l’ancien président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait: « Quand il est dur d’avancer, ce sont les durs qui avancent ».
« Cette expérience va me faire progresser… pour mon nouveau défi, a-t-il estimé. A bientôt au bord du terrain ».
Urios, champion de France avec Castres en 2018, était arrivé en 2019 à l’UBB, qu’il a qualifiée ces deux dernières années en phases finales du championnat pour la première fois de son histoire.
Il avait été remercié par le club girondin en novembre après un début de saison poussif sur le plan des résultats, accompagné de tensions avec son président et avec plusieurs joueurs cadres de son équipe.
Il a été remplacé par ses deux principaux adjoints Frédéric Charrier et Julien Laïrle.
© 2022 AFP
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