Avant de passer la semaine prochaine en mode Champions Cup, Toulouse a peiné à se défaire de Pau (31-29) à domicile samedi lors de la 20e journée de Top 14 pour le grand retour de Romain Ntamack.
Il est entré en jeu à la 56e minute, sous l’ovation du stade Ernest-Wallon, trop heureux de retrouver enfin son enfant prodige.
Près de huit mois après son dernier match, avec les Bleus à l’approche de la Coupe du monde, dont il a été cruellement privé par une grave blessure au genou gauche, Ntamack a fait son retour, très attendu.
Le public toulousain avait scandé son nom dès son échauffement dans l’en-but, alors qu’Antoine Dupont évoluait au poste de numéro 10 qui est habituellement le sien.
Ntamack l’a d’ailleurs alors remplacé poste pour poste, avant que la charnière « premium » des champions en titre et du XV de France ne soit reconstituée avec le retour de Dupont — pas dans un grand soir — à la mêlée (68e) pour une fin de match sous pression.
Le Stade toulousain, brouillon et trop généreux en défense, était alors mené 29-26 par une équipe de Pau séduisante et sans complexe.
Elle a marqué quatre essais, par le jeune centre Emilien Gailleton (3e), à la conclusion d’un beau lancement, le encore plus jeune arrière Théo Attissogbe, auteur d’un doublé (37e et 43e), et Eliott Roudil (67e).
Les Toulousains en ont inscrit un de plus, au bout du suspense, par l’inévitable ailier Matthis Lebel (79e), déjà auteur d’un doublé la semaine dernière à Bordeaux.
Les quatre premiers avaient été l’oeuvre de Santiago Chocobares (12e), lui aussi de retour à la compétition, Peato Mauvaka (18e), Jack Willis (23e) et Emmanuel Meafou (52e).
Grâce à ce succès étriqué, Toulouse conserve sa deuxième place au classement, à trois longueurs du Stade français et avec huit points d’avance sur le Racing 92, qu’il accueillera le week-end prochain, au même endroit, en huitième de finale de Champions Cup.
Alors que les Rouge et Noir ont récupéré Ntamack, notamment auteur d’une belle percée (65e), le club des Hauts-de-Seine, dans un terrible contraste, a lui sans doute perdu samedi sa charnière Nolann Le Garrec-Antoine Gibert.
© 2024 AFP
Nous avons besoin de vous ! Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez nous soutenir (c’est gratuit) en nous ajoutant à vos favoris sur Google News.
Cliquez ici pour le faire maintenant.