Objectif demi-finale: Bordeaux-Bègles, La Rochelle et Toulouse, les trois derniers représentants français encore en course, montent en gamme, samedi et dimanche, avec les quarts de finale de la Champions Cup.
. La Rochelle face à son meilleur ennemi
Comme on se retrouve. Nouveau classique des week-ends continentaux, La Rochelle et le Leinster s’affrontent pour la cinquième fois en quatre ans avec une place dans le dernier carré en ligne de mire.
Le choc entre les deux cadors européens, remake des deux dernières finales, s’annonce croustillant. Avec un léger goût de revanche. « Les mecs n’en parlent pas tous les jours mais on le ressent: c’est une semaine particulière, il y a quelque chose qui change dans l’air », a prévenu le troisième ligne Judicaël Cancoriet.
« On va jouer contre une des meilleures équipes en Europe avec de très bons joueurs à chaque poste », a ajouté l’ancien Clermontois, remplaçant lors de la dernière opposition face aux Irlandais, terminée sur un revers (16-9), en décembre, lors de la phase de poules.
Quatre mois plus tard, les Maritimes sortent d’un long périple qui les a menés du Cap à Cork en passant par Paris après la victoire arrachée contre les Stormers (22-21), la première pour des Européens en Afrique du Sud. Les hommes de Ronan O’Gara, face à une montagne pour signer un troisième titre de rang, ne sont pas à un exploit près.
. Toulouse prêt à « la guerre »
« Ca va être la guerre contre Exeter, une équipe très rugueuse devant, avec une grosse mêlée et aussi des trois-quarts monstrueux. » Les Toulousains ont beau aimer la castagne, le pilier international Cyril Baille se méfie des Chiefs, champions d’Europe 2020 et portés par ses internationaux (Gray, Jenkins, Feyi-Waboso, Slade…), nouvel obstacle sur la route d’une sixième étoile.
« On s’attend à un gros combat. C’est le genre de matches qu’on a envie de jouer parce qu’on sait très bien que ce sont des matches engagés. C’est une équipe qu’on craint beaucoup », a poursuivi Baille, interrogé par l’AFP.
Le pilier des Bleus n’a d’ailleurs pas oublié la dernière opposition entre les deux équipes, la demi-finale 2020 perdue 28-18. « On avait pris une leçon de rugby sur le terrain. C’est un souvenir qui reste amer pour l’équipe », a poursuivi ‘Cissou’. Un goût d’inachevé à réparer pour les Rouge et Noir, invaincus à domicile depuis février 2022.
. L’UBB en quête de constance
Pour le deuxième quart de finale continental de son histoire, l’UBB fait face à un sacré défi avec la venue des Harlequins, une équipe aussi fantasque qu’imprévisible, capable de s’offrir le Racing 92 (31-28) mais également de couler contre Toulouse (47-19).
Mais, pour rejoindre les demies, les hommes de Yannick Bru doivent gagner en constance. « Si on est l’équipe de Bordeaux-Bègles que je connais depuis le début de l’année, on devrait faire un match de merde (contre les Harlequins, NDLR). Un coup là (haut), un coup là (bas), un bon match face à Toulouse, un match catastrophique à Lyon, un pic d’émotion (contre les Saracens) donc normalement on devrait faire quelque chose de dégueulasse samedi », a pesté le manager girondin.
Après une phase de poules quasi-parfaite (trois victoires en quatre matches) et une démonstration devant les Saracens (45-12) en huitièmes, l’UBB, malgré les absences de l’ailier Damian Penaud et de l’ouvreur Matthieu Jalibert, semble armée pour le dernier carré.
© 2024 AFP
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