Sbu Nkosi, l’ailier sud-africain de 28 ans et champion du monde en 2019 avec les Springboks, se retrouve au cœur d’un scandale de dopage. Selon le média sud-africain Rapport, Nkosi a été contrôlé positif à des stéroïdes anabolisants lors d’un test antidopage effectué en mai dernier par World Rugby. Une situation qui pourrait coûter cher à l’international, alors qu’il attend encore les résultats de l’échantillon B.
Ayant remporté la Coupe du monde 2019, Nkosi est un joueur reconnu avec 16 sélections sous le maillot des Springboks depuis 2018. Durant la compétition au Japon, il avait participé à trois matchs, dont la demi-finale victorieuse contre le Pays de Galles, où il avait inscrit un essai. Malgré un parcours international notable, il n’a plus été sélectionné depuis 2021.
Cette affaire de dopage intervient après une année déjà mouvementée pour l’ailier. En début 2023, Nkosi avait mystérieusement disparu des radars pendant plusieurs semaines, avant d’être retrouvé sain et sauf. Il avait alors évoqué une forte pression mentale pour expliquer sa disparition.
Cette situation rappelle un précédent récent dans le rugby sud-africain. Elton Jantjies, autre international, a été suspendu quatre ans après un contrôle positif au Clenbuterol, substance dopante. Malgré ses protestations d’innocence, la sanction avait été confirmée, et la comparaison avec le cas de Nkosi pourrait peser lourd dans la balance.
Actuellement joueur des Free State Cheetahs, Nkosi risque une suspension pouvant aller jusqu’à quatre ans si les résultats de l’échantillon B confirment la présence de substances interdites. Son club a exprimé son soutien, mais la perspective d’une telle suspension serait un coup dur pour la carrière de l’ailier, qui a également évolué pendant six saisons avec les Sharks.
En cas de confirmation de la suspension, Nkosi rejoindrait la liste des joueurs marqués par des scandales de dopage, ternissant ainsi l’image du rugby sud-africain. Alors que le sport continue de lutter contre les substances interdites, ce nouveau cas souligne l’importance des contrôles et des sanctions pour préserver l’intégrité de la compétition.