Spietzer vannes

Vannes, nouveau venu, confronté déjà à une première épreuve

À quelques semaines du début de la saison de Top 14, le Rugby Club Vannes, fraîchement promu dans l’élite, est déjà confronté à une épreuve difficile. Son manager emblématique, Jean-Noël Spitzer, a été suspendu pour une durée de six semaines par la Commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR). La sanction, accompagnée d’une amende de 5 000 euros, intervient à la suite d’un incident survenu le 1er mars dernier lors d’un match de Pro D2 contre Biarritz.

Ce jour-là, après une défaite serrée (12-10), la tension était palpable dans les vestiaires vannetais. Alors que les joueurs étaient convoqués pour un contrôle antidopage, Spitzer aurait perturbé le processus en empêchant temporairement un agent de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) d’entrer dans le vestiaire. Ce comportement a été jugé inacceptable par les autorités compétentes, qui ont estimé que cela constituait une entrave au bon déroulement du contrôle.

La sanction prise par la LNR est lourde de conséquences pour le RC Vannes, qui débute sa première saison en Top 14 le 7 septembre. Jean-Noël Spitzer ne pourra pas diriger son équipe lors des cinq premières journées de championnat, ce qui représente un handicap majeur pour un club qui découvre les exigences du plus haut niveau du rugby français. En plus de la suspension de son manager, le club devra s’acquitter d’une amende de 10 000 euros, ce qui alourdit encore la note pour cette équipe en pleine ascension.

Les dirigeants du RC Vannes disposent d’un délai de sept jours pour faire appel de cette décision devant la Commission d’appel de la Fédération française de rugby (FFR). Si cette procédure est engagée, elle pourrait permettre à Spitzer de retrouver son poste plus rapidement, bien que l’issue de cet appel reste incertaine.

Cette affaire rappelle la rigueur avec laquelle les instances du rugby français gèrent les questions de dopage et la discipline des clubs. Pour le RC Vannes, il s’agit d’un premier test de résilience avant de plonger dans l’intensité du Top 14, où chaque détail compte dans la quête du maintien.