carton rouge de 20 mn

World Rugby veut généraliser le carton rouge allégé à 20 minutes

L’instance mondiale du rugby World Rugby a annoncé mardi avoir franchi une étape pour l’adoption de plusieurs nouvelles règles testées cet été dans différentes compétition, dont le carton rouge allégé à 20 minutes.

Validées par le comité exécutif de World Rugby, ces règles pourraient être adoptées mondialement en cas d’approbation lors du conseil de World Rugby le 14 novembre prochain, a indiqué l’instance dans un communiqué.

Elles étaient testées depuis plusieurs mois dans différentes compétitions comme le Rubgy championship, le Women XV ou la Pacific Nations Cup, et ont abouti à « une augmentation du temps de jeu », met en avant World Rugby.

« Les changements proposés (…) sont conçus pour améliorer l’expérience des spectateurs et des joueurs en favorisant un jeu plus rapide, en réduisant les arrêts de jeu », défend l’instance.

Parmi ces nouvelles règles souhaitées par World Rugby, la plus notable est celle du carton rouge allégé: un joueur exclu ne pourrait toujours plus revenir sur la pelouse, mais pourrait être remplacé après 20 minutes, permettant à ses partenaires de ne plus finir la rencontre à 14.

D’autres règles sont également concernées: une limite de 30 secondes pour jouer les mêlées et les touches afin de les accélérer, la possibilité de faire un arrêt de volée dans ses 22 mètres sur les renvois, l’obligation de jouer le ballon dès le premier arrêt d’un maul et non plus le second, ou encore la possibilité de laisser le jeu se poursuivre si un lancer en touche n’est pas droit, tant que l’équipe adverse n’a pas contesté en l’air.

World Rugby souhaiterait également limiter à 60 secondes le temps pour taper une transformation après un essai, pour l’aligner sur celui d’une pénalité.

L’instance souhaite améliorer les règles de protection des demis de mêlée derrière les rucks, mauls et mêlées, toujours afin de favoriser un jeu « fluide ».

Le comité exécutif a également validé un protocole élargi pour les arbitres vidéo, qui pourraient se voir confier plus de pouvoir pour intervenir en cas de fautes avant une action de marque.

© Agence France-Presse