Marcoussis (France), 9 mars 2023 (AFP) – Jonathan Danty, de retour dans le quinze de départ des Bleus pour affronter l’Angleterre samedi dans le Tournoi des six nations après une blessure à un genou, « se connaît bien », a rassuré jeudi le sélectionneur Fabien Galthié, à qui le centre a « confirmé qu’il était prêt ».
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. Danty d’entrée
« Il est chaud. On a pris le temps de le suivre et de l’accompagner pendant sa reprise. Lors de la tournée en Australie (en 2021), il est venu me voir très tôt pour me dire qu’il n’était pas en capacité d’enchaîner un troisième test. Ce n’est pas la première fois qu’il nous avertit sur son état. Il se connaît bien. Il y a une dimension psychologique, une confiance qui existe entre nous et les joueurs. On forme un seul groupe et on avance ensemble. Toute la semaine, je lui ai demandé comment ça allait. Il m’a confirmé qu’il était prêt. »
. Moefana relégué sur le banc
« Nous sommes toujours satisfaits des performances de Yoram (Moefana), sauf que dans l’émulation, il y a Jo (Danty) qui revient. Et Jo jusqu’à présent nous a énormément apporté dans son style de jeu, dans sa complémentarité avec Gaël (Fickou). Yo (Moefana) recule d’un cran, mais il est toujours dans le groupe. Il nous a beaucoup apporté au centre et à l’aile. C’est un joueur qui franchit des paliers. On progresse tout autant quand on est sur la feuille de match au départ que lorsque l’on est avec les finisseurs. Parfois, dans la construction d’un joueur, le fait de prendre un peu de recul est quelque chose qu’il faut vivre, de la manière la plus positive possible. »
. Aldegheri devant Falatea en pilier droit
« On s’est beaucoup posé la question pendant ces 15 jours. Sipili (Falatea) nous a donné satisfaction, il a joué quasiment 70 minutes contre l’Écosse. On lui a toujours fait confiance. C’est un jeune joueur, qui est encore en apprentissage à un poste très difficile. Il est formidable, il répond de la meilleure des façons aux challenges qui lui sont proposés. Dorian (Aldegheri) a déjà été sélectionné. Il joue au Stade toulousain, un grand club qui domine le rugby français depuis quelques années, et est en train de devenir numéro un à son poste. Il y a eu une réflexion sur les connexions entre les joueurs. Le faire débuter, c’était l’associer à Julien (Marchand) et à Cyril (Baille). Ils ont fait connaissance, enfants, sous le maillot du Stade toulousain et ont grandi ensemble. Il y a aussi le niveau qu’a atteint Dorian cette saison en club, ça nous apporte des garanties. »
. Jaminet pour suppléer Jalibert
« Il faut reconnaître que si Matthieu (Jalibert) ne s’était pas blessé, il ne serait pas sorti de la feuille de match. En tant que finisseur, il couvrait à la fois le poste de 10 et le poste de 15. On a la chance d’avoir Thomas Ramos qui est en capacité d’assurer le poste de 10. La question se posait sur le joueur qui allait être un finisseur à ces postes-là. On a choisi Melvyn (Jaminet) parce qu’il est en forme, parce qu’il est bon et prêt à apporter tout son talent à l’équipe de France. »
. Un banc à cinq avants et trois arrières (plutôt qu’en 6-2)
« Il faut être flexible et prendre les bonnes décisions en fonction des potentiels et de ce que l’on ressent. Le 6-2 nous a beaucoup servi et réussi. On a été parfois un peu emprunté aussi, il faut le reconnaître. En seconde ligne à gauche, après Thibaud (Flament), c’est Charles (Ollivon). Si on doit modifier pendant le match, ce sera lui qui passera à gauche, on le fait travailler comme ça. Il nous semble plus cohérent aujourd’hui de faire un banc à 5-3. »
© 2022 AFP
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