XV de France: sans Dupont et avec quelques changements dans la continuité

XV de France

Trois mois après l’échec de la Coupe du monde, relativement peu de nouveautés sont à attendre dans le premier groupe pour le Tournoi des six nations que le sélectionneur Fabien Galthié annoncera mercredi, et dont Antoine Dupont sera le grand absent.

Acte II, Scène I. Le deuxième « mandat » de Galthié à la tête des Bleus sera lancé par l’intermédiaire d’un communiqué dévoilant l’identité des 34 joueurs appelés à préparer la réception de l’Irlande le 2 février à Marseille.

Il ne faut pas s’attendre à une révolution: malgré l’élimination dès les quarts de finale contre l’Afrique du Sud (29-28), la plupart des Mondialistes seront reconduits.

« Nous souhaitons amener ce groupe en 2027 (à la prochaine Coupe du monde en Australie). 80 ou 90% de l’effectif ira », a récemment dit le sélectionneur dans un entretien au journal L’Equipe.

Flanqué de deux nouveaux adjoints — Patrick Arlettaz (attaque) et Laurent Sempéré (conquête) ont succédé à Laurent Labit et Karim Ghezal, partis au Stade français –, il n’aura plus que 34 joueurs à sa disposition pour travailler, contre 42 précédemment.

Le fruit d’un compromis avec les clubs, dont la grogne montante après la déconvenue du Mondial appelle des résultats rapides qui remettront à plus tard le temps des expérimentations.

Première certitude de la liste de mercredi: Antoine Dupont n’en sera pas. La star du rugby français fera l’impasse sur le Tournoi afin de se familiariser avec le rugby à VII, dans l’espoir de disputer les Jeux olympiques de Paris-2024.

Son absence ouvre une porte au jeune demi de mêlée Nolann Le Garrec (21 ans), très performant avec le Racing 92 depuis le début de saison, même si Maxime Lucu devrait être titulaire à la charnière avec son coéquipier de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert.

Meafou très attendu –

Un autre « petit » nouveau est très attendu: le colosse d’origine australienne du Stade toulousain Emmanuel Meafou (145 kg, 2,03 m), désormais éligible pour l’équipe de France.

Entre l’indisponibilité de Thibaud Flament, blessé à un pied depuis décembre, et les déboires judiciaires du Montpelliérain Bastien Chalureau, la deuxième ligne est un des chantiers urgents de Galthié.

Même si — comme le pilier droit Uini Atonio — Romain Taofifenua est revenu sur sa décision de prendre sa retraite internationale, il faut s’attendre à voir à ce poste un joueur qui n’était pas du Mondial.

Ce pourrait être le Rochelais Thomas Lavault (24 ans, 2 sélections), à moins que le capitaine du Stade français Paul Gabrillagues (30 ans, 16 sélections) ne fasse un improbable retour, plus de quatre ans après.

Son coéquipier parisien Léo Barré (21 ans), en évidence sous le maillot rose ces dernières semaines, peut espérer une première convocation à Marcoussis.

Le jeune arrière, également capable d’évoluer à l’ouverture, est en concurrence avec Melvyn Jaminet, passé de Toulouse à Toulon en cours de saison, et le joueur de l’UBB Romain Buros.

La ligne d’attaque « galactique » du club girondin devrait être bien représentée parmi les 34, au sein desquels le centre Nicolas Depoortère, champion du monde des moins de 20 ans, pourrait être préféré à Arthur Vincent ou Emilien Gailleton.

Le pilier gauche Sébastien Taofifenua (31 ans, 3 sélections, Lyon), le pilier droit Thomas Laclayat (26 ans, 1 sélection, Racing 92), le talonneur Gaëtan Barlot (26 ans, 7 sélections, Castres) et l’ailier Matthis Lebel (24 ans, 5 sélections, Toulouse) peuvent tous espérer un retour chez les Bleus.

© 2024 AFP

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