L’Union Bordeaux-Bègles (UBB) a réalisé un coup de maître en s’imposant sur le terrain du Stade Toulousain (16-12), ce qui leur permet de prendre la tête du Top 14. Cette victoire, historique pour les Bordelais, a non seulement mis en lumière le bon travail de Yannick Bru et de ses joueurs, mais a aussi donné lieu à un échange tendu entre le manager de l’UBB et Clément Poitrenaud, entraîneur toulousain.
Lors de la conférence de presse, Yannick Bru n’a pas caché sa satisfaction après la victoire. Il a souligné l’importance de cette performance dans le cadre d’un début de saison réussi pour son équipe. « Cette victoire fait plaisir à tout le groupe. On est partis sur une nouvelle aventure avec de nouveaux joueurs et une nouvelle énergie. Gagner ici, à Ernest Wallon, est quelque chose de spécial », a-t-il déclaré. L’UBB, qui n’avait jamais gagné à Toulouse, a réussi à relever ce défi avec courage et solidarité, des valeurs essentielles à leur succès.
Cependant, malgré la joie de cette victoire, Yannick Bru a exprimé sa déception vis-à-vis d’une déclaration de Clément Poitrenaud, qui avait minimisé les forces de l’UBB avant le match. « Je connais Clément, il est humble et travailleur. J’ai été surpris par sa petite phrase sur nos « Galactiques ». Je trouve que cela manquait de respect et de classe », a déploré Bru, faisant référence aux propos de Poitrenaud qui avait affirmé que « les Galactiques sont ceux qui gagnent les matchs qui comptent ».
Cette pique a visiblement touché l’UBB, mais elle a aussi renforcé leur motivation. « Forcément, nous avons été un peu vexés », a ajouté Bru, avant de préciser qu’il ne fallait pas manquer d’humilité, car « la machine Rouge et Noir pourra nous broyer une autre fois ».
Sur le plan tactique, le succès de l’UBB s’est joué notamment sur une défense solide et un pack puissant capable de résister aux assauts toulousains. Bru a d’ailleurs salué la performance de son équipe qui a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final. « Nous avons beaucoup souffert en deuxième mi-temps, mais notre courage et nos efforts au sol ont permis de colmater les brèches », a-t-il analysé.
Cette victoire marque une étape importante pour l’UBB, mais Bru reste prudent. « Il ne faut pas s’enflammer, on fait toujours partie des élèves du fond de la classe si on se compare à Toulouse. Marquer l’histoire de l’UBB prendra du temps et cela doit passer par la conquête des trophées », a conclu le manager bordelais.