Avec son expérience et son expertise en mêlée, Adam Jones aura la lourde tâche de redonner de la solidité à un secteur de jeu clé pour le pays de Galles. À quelques jours du choc face aux Bleus, l’ancien pilier évoque son retour auprès de la sélection, l’état d’esprit du groupe et l’importance cruciale de la mêlée face à une équipe de France réputée pour sa puissance. : « Il y a beaucoup de joueurs que je ne connais pas vraiment. Bien sûr, je les ai vus à la télévision, j’ai joué avec certains, contre d’autres… et même avec le père de l’un d’entre eux ! Ça me donne un petit coup de vieux. Mais ce matin, j’ai vu les gars mettre énormément de détails et d’efforts dans leur travail. On sent qu’ils ont mal, ce qui est normal dans ces circonstances. C’est un bon groupe, très jeune dans l’ensemble, à part quelques exceptions. Mais ils sont motivés, ils veulent gagner et apprendre, et c’est ce qui ressort le plus.
En France, ils ont une expression : “Pas de mêlée, pas de victoire”. Quand vous affrontez des équipes du Top 14, si vous prenez le dessus en mêlée, cela change tout. C’est une partie essentielle du jeu. Nous, en tant que club, nous avons construit une grande victoire à l’extérieur en France l’an dernier grâce à une mêlée dominante, et nous avons sérieusement bousculé Toulouse dans ce secteur. Bien sûr, l’équipe nationale française, c’est encore un autre défi. Avec un joueur comme Uini Atonio, c’est un sacré morceau.
Mais nous devons arriver avec un plan clair, les défier, et surtout ne rien leur offrir sur un plateau. Ne pas leur donner de sorties faciles. C’est un aspect crucial, d’autant plus en France où l’atmosphère joue un rôle énorme et où l’équipe tire énormément d’énergie du public.
Il faut y croire. Comme je l’ai dit, Warren Gatland est excellent pour fédérer une équipe rapidement et tirer parti du statut d’outsider. Il y a aussi des joueurs d’expérience qui reviennent, comme Tomos Williams, Josh Adams et Liam williams. Donc, entre jeunesse et expérience, on espère vraiment faire du bon travail. »