Le journal argentin Mendoza Post a révélé ce vendredi 16 août 2024 des images de vidéosurveillance de l’hôtel Diplomatico de Mendoza, où se seraient déroulés les faits présumés de « viol aggravé en réunion » impliquant les joueurs du XV de France, Oscar Jégou et Hugo Auradou. Ces images, diffusées sur la plateforme X (anciennement Twitter), montrent la plaignante dans l’ascenseur de l’hôtel, croisant brièvement Patrick Arlettaz, entraîneur adjoint des trois-quarts du XV de France.
La séquence, d’une durée d’environ une minute, capturée le 6 juillet dernier à 8h43, montre la plaignante, âgée de 39 ans, quittant le sixième étage, où se situait la chambre des joueurs, pour rejoindre le lobby. Durant cette courte descente, elle croise Patrick Arlettaz, avec qui elle passe environ 25 secondes dans l’ascenseur sans échanger un mot. Arlettaz, interrogé plus tard par la police argentine, a déclaré n’avoir « rien vu de bizarre » dans le comportement de la plaignante, la décrivant comme « normale, souriante ».
Cette vidéo constitue un élément crucial pour la défense des joueurs, en raison des contradictions qu’elle met en lumière par rapport aux déclarations initiales de la plaignante, qui avait affirmé avoir quitté l’hôtel en état de choc. L’analyse des images, ainsi que le témoignage du chauffeur de taxi ayant pris en charge la plaignante après son départ de l’hôtel, ont renforcé les doutes sur la véracité des faits tels qu’ils ont été rapportés par la plaignante. Ce dernier avait déclaré que le trajet s’était déroulé « normalement », sans aucun signe apparent de violence.
Ces éléments ont pesé lourd dans la décision de la justice argentine de libérer Oscar Jégou et Hugo Auradou de leur détention préventive, les jugeant insuffisants pour prolonger leur incarcération. Les avocats des joueurs français envisagent désormais de demander un non-lieu en début de semaine prochaine, espérant clore une affaire qui, depuis son éclatement, secoue le XV de France.
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