Paris, 16 déc 2023 (AFP) – Le Stade toulousain va tenter de confirmer sur la pelouse des Harlequins, tandis que le Stade français doit se relancer face à Leicester, lors de la deuxième journée de Champions Cup dimanche, dans des rencontres au parfum de France-Angleterre.
. Toulouse et le « feu d’artifice » anglais
Les Toulousains n’ont pas perdu une miette de la victoire bonifiée des Harlequins le week-end dernier sur le terrain du Racing 92 (31-28).
« C’était assez impressionnant, à la fois sur la qualité de leur rugby et sur l’intensité qu’ils ont été capables de tenir de la première à la dernière minute », a relevé le manager toulousain Ugo Mola avant d’aller défier dimanche les troisièmes du championnat d’Angleterre sur leur pelouse londonienne du Stoop.
« Les Harlequins ont mis la barre très haute », a-t-il ajouté, conscient que le niveau sera nettement plus élevé que face à Cardiff lors de la 1re journée (victoire 52-7). « Franchement, peu d’équipes ont autant de menaces sur le terrain ».
La première d’entre elles sera le jeune demi d’ouverture Marcus Smith, désigné homme du match à l’Arena.
« Il a ce crochet intérieur qui fait très mal aux défenses », a dit le troisième ligne des Rouge et Noir Anthony Jelonch. « Ce sera à toute l’équipe, du 1 au 15, de faire l’effort pour le museler ».
Les quintuples champions d’Europe toulousains, privés pour plusieurs semaines du deuxième ligne Thibaud Flament, blessé à un pied, vont affronter une équipe presque aussi joueuse qu’eux. Ce qui pourrait réserver du spectacle.
« Il faut faire attention à ne pas surjouer non plus », a mis en garde Antoine Dupont. « Le feu d’artifice peut être dangereux dans un sens comme dans l’autre ».
. Le Stade français pour un match « à quitte ou double »
Balayé à Sale (28-5), le Stade français va tenter de rattraper le coup face à un autre club anglais, Leicester. Dimanche, les Soldats Roses, qui n’ont chuté qu’une seule fois à domicile cette saison, n’ont d’autre choix que de l’emporter pour espérer.
« C’était un gros coup dur de perdre en Angleterre: avec seulement quatre matches, sans match retour, il faut prendre des points d’entrée », a assuré le jeune ailier Charles Laloi, 20 ans, qui va disputer face aux Tigres son premier match européen. « C’est un match à quitte ou double: si on gagne, on est encore dans la course; si on perd, on peut faire une croix sur la Coupe d’Europe. »
L’ancien Clermontois Morgan Parra, qui a disputé trois finales avec l’ASM (2013, 2015, 2017) ne dit pas autre chose: « Il nous faut prendre des points pour pouvoir encore exister », a lancé l’entraîneur de l’attaque parisienne. « Aux joueurs d’écrire leur histoire. »
Le retour du flanker international Sekou Macalou, absent depuis près d’un mois, tombe donc à pic pour le club de la capitale. Une victoire face à Leicester et son armada d’internationaux (les Sud-Africains Handré Pollard et Jasper Wiese; l’Argentin Julian Montoya; les Anglais Freddie Steward, Dan Cole, Ollie Chessum, Ben Youngs ou Anthony Watson…) serait aussi la meilleure façon de fêter les 140 ans du club.
© 2023 AFP
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