Après un début de Tournoi des six nations laborieux, le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié a « recherché l’énergie, le challenge et la compétition » entre ses joueurs pour aller défier le pays de Galles dimanche à Cardiff.
. Un changement de méthode?
Galthié: « On a décidé de mélanger les équipes (cette semaine à l’entraînement). Pas pour brouiller les cartes, on n’en est pas là. Mais pour aller chercher de l’énergie, nous challenger et challenger aussi les joueurs. C’est notre septième semaine de préparation. On a quand même une base qui existe. On a recherché l’énergie, le challenge, la compétition. Le but était assez clair: observer, faire monter le niveau d’énergie, et puis il y avait un challenge sur certains postes où on avait besoin de voir qui était le plus frais, le plus disponible ».
. Nicolas Depoortère, première
Galthié: « Jo Danty a été sanctionné d’un carton rouge (contre l’Italie). Ce qui a libéré un poste au centre. Nicolas Depoortère s’entraîne avec nous depuis un an. On le sortait des moins de 20 ans avec Emilien Gailleton et Louis Bielle-Biarrey pour venir travailler avec nous. On le connaît. C’est une première sélection, mais qui a été préparée, construite ».
. Léo Barré, première (bis)
Galthié: « C’est un peu la même chose, il connaît l’environnement (du XV de France). Il est performant, c’est un joueur polyvalent 10-15. Il a des qualités de vitesse, aériennes… Il est naturellement venu chercher ce maillot, de manière cohérente. Il va nous apporter énormément ».
. Thomas Ramos à l’ouverture
Galthié: « Thomas Ramos connaît bien le système. Il a une grande maturité, une grande maîtrise, une grande détermination, il fait partie des leaders… On le fait monter d’un cran pour le mettre au milieu du jeu, pour peser avec toute sa science du jeu et sa détermination, plus proche du ballon ».
Patrick Arlettaz (entraîneur de l’attaque): « Plusieurs choses ont dicté notre choix. Il a beaucoup évolué en 10 depuis la fin de la Coupe du monde (avec Toulouse). Il a été très performant et faisait partie des meilleurs 10 de France. C’est un joueur qui connaît notre système par coeur. Il a l’expérience des matches de très haut niveau. Dans l’organisation de l’équipe de France, quand on est 15, on est souvent amené à jouer en position de 10. C’est un deuxième 10 dans notre système ».
. Nolann Le Garrec plutôt que Maxime Lucu à la mêlée
Arlettaz: « Nolann, c’est le symbole même d’un joueur qui vient chercher le maillot. Il a fait trois entrées convaincantes (depuis le début du Tournoi). On a beaucoup parlé de Max et c’est vrai qu’il a pâti beaucoup plus de la prestation collective. On est enchanté aussi d’avoir Max en finisseur pour gérer toute la fin de match. C’est un luxe ».
. Julien Marchand devant Peato Mauvaka au talonnage
Galthié: « Julien a eu une blessure qui l’a longtemps sorti des terrains. Il revient, il a fait plusieurs entrées avec nous. Là aussi, on est dans l’émulation. Il nous semble que Julien va nous apporter sa détermination. C’est vraiment un sacré soldat, une personnalité hors normes. Plus on est dans le dur, plus il est fort. C’est le symbole de la résilience et de la force de caractère de cette équipe ».
. Un pays de Galles rajeuni
Galthié: « C’est une équipe jeune, avec cette bravoure qui fait le coeur de leur rugby. C’est un pays minier, avec une culture de la difficulté, du travail, du labeur et du talent. Il y a toujours des purs talents chez les Gallois ».
© 2024 AFP
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