La 1re journée en bref

La 1re journée du Tournoi des six nations, disputée vendredi et samedi, en bref:

. LES HOMMES

Joe McCarthy. C’était l’une des rares curiosités du XV de départ de l’Irlande contre la France. Préféré à James Ryan en deuxième ligne, le jeune joueur du Leinster (22 ans, 6 sélections) a donné raison à son sélectionneur Andy Farrell. Très présent dans le combat, McCarthy a permis au XV du Trèfle, avec son compère de la cage Tadhg Beirne, de largement remporter la bataille des airs face à des Bleus dépassés. Né à New York, « Big Joe » a en plus eu l’élégance d’offrir sa médaille d’homme du match à son frère Andrew, atteint de trisomie 21, présent dans les tribunes du stade Vélodrome de Marseille.

Rio Dyer. L’ailier de 24 ans, notamment auteur du deuxième essai de son équipe, a été l’un des détonateurs de l’incroyable réveil du pays de Galles, tombé d’un cheveu face à l’Ecosse (27-26) après avoir été mené 27-0. Intenable, il a donné le tournis à la défense écossaise et enflammé cette rencontre complètement folle.

. LES CHIFFRES

21. Avec un débours de 21 points contre l’Irlande, la France a concédé sa plus large défaite (38-17) depuis que Fabien Galthié en est devenu le sélectionneur il y a quatre ans. La précédente (-13) avait déjà été enregistrée face aux Irlandais, l’an passé dans le Tournoi (32-19).

26. Le XV de départ aligné par le sélectionneur du pays de Galles Warren Gatland face à l’Ecosse présentait une moyenne d’âge de 26 ans. Un renouveau symbolisé par le deuxième ligne Dafydd Jenkins, devenu à 21 ans et 60 jours le deuxième plus jeune capitaine de l’histoire de la sélection galloise après Gareth Edwards en 1968.

. LES DECLARATIONS

« Ce n’est pas le visage qu’on souhaite montrer. On s’était pourtant promis de faire un gros match, de mettre du caractère, de l’intensité. On va assumer, on va garder la tête haute et on va tout faire pour qu’il y ait une révolte dès la semaine prochaine (en Ecosse) ». Grégory Alldritt, troisième ligne et nouveau capitaine des Bleus.

« Je suis fier de l’état l’esprit de mes joueurs. Ils ont montré par moments l’équipe qu’on voulait et qu’on pouvait être (…). Ce qui m’a plu, c’est que je n’ai pas vu après le match des joueurs qui étaient satisfaits de cette courte défaite ». Gonzalo Quesada, nouveau sélectionneur de l’Italie, tombée les armes à la main à Rome face à l’Angleterre (27-24).

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