Bordeaux, 8 sept 2023 (AFP) – Ne penser qu’à soi: après trois matches de préparation parfois poussifs sans Jonathan Sexton, l’Irlande et son ouvreur vedette veulent retrouver leur niveau de jeu contre la Roumanie, samedi à Bordeaux (15h00), pour leur entrée dans le Mondial-2023.
« Nous les avons bien observés mais, en même temps, cette semaine, nous nous concentrons davantage sur nous-mêmes »: les mots de l’entraîneur Andy Farrell en disent long.
Les Irlandais, actuels N.1 mondiaux au classement de World Rugby, devraient faire peu de cas des Roumains. Après trois victoires sans éclat contre l’Italie (33-17), l’Angleterre (29-10) et surtout les Samoa (17-13) en préparation, l’objectif sera de livrer une copie parfaite avant les grands rendez-vous de la poule B contre l’Afrique du Sud et l’Ecosse.
Après « trois matches d’échauffement avec des effectifs différents » et des joueurs « à des stades différents de préparation », « les performances devraient être bien meilleures », même sous le soleil cuisant de Bordeaux (33 degrés à l’ombre au coup d’envoi), prévient Farrell.
L’équipe « sera solide et nous nous attendons à ce qu’elle réalise une performance fantastique pour nous lancer de la meilleure des manières », insiste le technicien anglais.
– « Pas d’excuses » –
Pour retrouver la sérénité du dernier Grand Chelem, Farrell peut compter sur le retour de son maître à jouer Sexton. Et l’ouvreur, qui participe à sa quatrième Coupe du monde à 38 ans, est prêt à tout casser après six mois sans porter le maillot vert.
Blessé aux adducteurs en mars lors de la dernière journée du Tournoi des six nations, puis suspendu trois matches pour son comportement durant la finale de Champions Cup, le N.10 du Leinster s’impatientait.
« Après avoir surmonté ma blessure, j’ai été suspendu trois matches. Depuis que j’ai su que je serais ici il y a deux mois, je me suis concentré sur ce match. J’ai hâte d’y être et de retrouver le terrain », explique-t-il.
« J’espère réussir (…) une bonne performance. C’est ce que j’attends de moi-même. Il n’y aura pas d’excuse », estime le joueur aux 113 sélections.
« Nous avons hâte d’y être. Mais cela s’accompagne aussi d’une certaine nervosité », confie le joueur. « Nous nous sommes préparés pour ce moment pendant les quatre dernières années, alors maintenant qu’il est enfin là, le trac arrive, mais il faut l’accepter et essayer de donner le meilleur de nous-mêmes. »
Et tant pis pour les Roumains, seulement 19e au classement mondial.
© 2023 AFP
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