l’Italie « pas loin d’être la plus grande difficulté » pour les Bleus, prévient Galthié
L’Italie n’est « pas loin d’être la plus grande difficulté » qu’ont dû affronter les Bleus jusqu’ici, a estimé le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié, mercredi, à deux jours du dernier match de la phase de groupes de la Coupe du monde.
Galthié: « On s’adapte à la compétition. François Cros a été très bon contre la Nouvelle-Zélande, il a toujours été très bon, il n’a jamais déçu. Anthony a enchaîné deux matches, il a besoin d’en enchaîner un troisième. C’est une troisième ligne qu’on a besoin de faire jouer ensemble. Ca fait partie de notre vision pour la suite, notamment sur la gestion du temps de jeu, l’expérience collective… Il y a plusieurs indicateurs qui guident cet arbitrage. »
. Lucu-Jalibert, connexion girondine
Galthié: « Leur complémentarité est d’abord technique. Maxime ne nous a jamais déçu, il a toujours performé en équipe de France avec le profil qui lui appartient: il est très altruiste, il joue beaucoup pour l’équipe, à la fois en attaque comme en défense. Il a aussi un bon jeu au pied, il est très courageux. C’est un neuvième avant et il trouve son complément avec Matthieu Jalibert, un ouvreur qui a une expérience de quatre ans, un vécu de quatre ans. Il répond présent, il performe. Ils jouent ensemble, quotidiennement, en club, ça les rapproche. Ca leur permet de développer une forme de proximité, de réflexes censés fluidifier le jeu et leur association. Mais ce qui fait qu’ils occupent la charnière de l’équipe de France, c’est leur niveau de rugby et leurs performances passées avec nous. »
. Ollivon capitaine, « un clin d’oeil »
Galthié: « Charles était capitaine en début de mandat. Il a été un grand capitaine. Il s’est blessé, il a beaucoup travaillé. Il a fait un long chemin seul et il redevient capitaine, c’est un clin d’oeil. Ca représente quatre années de travail. Certains ont pu oublier qui était Charles. Aujourd’hui, c’est l’occasion de lui rendre hommage. Il est là, comme Anthony Jelonch, comme Julien Marchand, comme Antoine Dupont… On a un groupe qui traverse parfois des moments difficiles. Ils sont tous là, nous sommes tous là. »
. « L’équipe la plus performante potentiellement »
Galthié: « Il s’agit d’une composition à l’instant +t+. On s’adapte aux joueurs, à leur état de forme. Quand on compose, on commence d’abord par les finisseurs, par ceux avec qui on termine le match. On travaille la complémentarité et tous les scénarios possibles. L’organisation des 23 est liée au moment, à la forme et à la disposition des joueurs. On a deux joueurs forfaits (Antoine Dupont et Julien Marchand, NDLR), on a 31 joueurs disponibles donc on a construit l’équipe la plus performante potentiellement pour vendredi. Avec un banc en 5-3, sachant que Yoram (Moefana) a fini troisième ligne aile contre la Namibie. »
. L’Italie, « des latins blessés »
Galthié: « Ce sont des latins que l’on connaît bien. Depuis quatre ans, on les a affrontés cinq fois. C’est une équipe blessés. Ce n’est pas loin d’être la plus grande difficulté qu’on a dû affronter. Ils ont fait des ajustements. Ils jouent un match où ils ont tout à gagner. »
Propos recueillis en conférence de presse
© 2023 AFP
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