Un retour remarqué à Deflandre
Libéré par le staff du XV de France pour le week-end, Grégory Alldritt a profité de son passage sous le maillot rochelais. Il a rappelé pourquoi il reste l’un des leaders les plus complets du rugby français. Titulaire face au Racing 92, le capitaine du Stade Rochelais a livré une prestation pleine d’énergie. Celle-ci s’est conclue par un essai décisif lors de la victoire bonifiée des Maritimes (33-6). Ce succès, synonyme de sixième place au classement, a aussi marqué la 150e apparition du troisième-ligne sous les couleurs jaunes et noires. C’est un cap symbolique qu’il a fêté de la meilleure manière.
La réponse d’un capitaine
Avant la rencontre, Patrice Collazo, son ancien entraîneur à La Rochelle, aujourd’hui au Racing, avait prévenu : « C’est un top mondial, on ne parle pas d’un joueur qui est fini. Il voudra montrer des choses. » Le technicien avait vu juste. Dès la 19e minute, Alldritt a lancé la dynamique rochelaise en s’extirpant d’un ruck pour inscrire le premier essai du match. À chaque impact, il a donné le ton, alliant puissance, discipline et efficacité. Dans les airs comme dans le combat au sol, il a retrouvé son influence habituelle. Même lorsqu’il a commis une rare faute pour appuis perdus, sa réaction a été immédiate. Il a repris le contrôle du jeu et a continué à guider les siens vers la victoire.
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Grégory Alldritt : « J’avais besoin d’un petit peu d’amour »
Au coup de sifflet final, Grégory Alldritt a tenu à livrer un message empreint d’émotion au micro de Canal+. « Il y a eu pas mal de rebondissements, beaucoup de déception et j’avais besoin d’un petit peu d’amour, a-t-il confié. Que ce soit l’équipe ou le stade, on m’en a donné énormément. C’est une soirée spéciale. » Un sentiment partagé par ses coéquipiers. Thomas Berjon a ajouté : « Avoir un joueur comme Greg avec nous, c’est que du bonus. Il avait à cœur de faire un gros match et d’envoyer un message. » Ce message, Alldritt l’a clairement fait passer : il reste un compétiteur et un leader, que ce soit en club ou en sélection.
Une mise à l’écart qui l’a galvanisé
Écarté du groupe des « protégés » du XV de France en vue du choc face à l’Afrique du Sud, Grégory Alldritt a vécu une situation inédite depuis ses débuts internationaux en 2018. Touché aux cervicales la semaine précédente, il n’avait pas participé à la séance collective de Marcoussis. Il a ensuite été rendu disponible pour son club. Un choix sportif que le joueur a accepté avec maturité : « Il y a eu un choix qui a été fait, je le respecte. Je voulais me donner à 300 % pour ce club. Cela me rappelle pourquoi je joue ici, pourquoi j’ai envie d’en faire encore beaucoup plus. » Une manière de répondre sur le terrain, sans polémique, en transformant la frustration en motivation.
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Détermination intacte avant le test face aux Springboks
Malgré cette parenthèse rochelaise, Grégory Alldritt reste tourné vers les Bleus. L’ancien capitaine du XV de France retrouvera Marcoussis cette semaine pour préparer le test-match face à l’Afrique du Sud. « J’adore mon pays et j’ai envie de tout faire pour cette équipe de France. Quel que soit le rôle que le staff me donnera, je serai à 200 % pour aider les copains à battre les doubles champions du monde », a-t-il ajouté. Qu’il débute ou non face aux Springboks, sa prestation contre le Racing a rappelé son importance et son état d’esprit exemplaire.
Un leader toujours exemplaire
À travers cette performance, Grégory Alldritt a montré qu’il restait un pilier du rugby tricolore. Son attitude, entre humilité et engagement, incarne la combativité rochelaise. Son essai, ses interventions précises sous les chandelles et sa lucidité en défense ont confirmé qu’il reste un modèle de régularité. Le Stade Rochelais, en pleine remontée, a retrouvé son capitaine au meilleur moment. Et ce, avant d’enchaîner avec un déplacement à Toulon samedi prochain. Quant aux Bleus, ils peuvent compter sur un homme prêt à repartir au combat, avec la même intensité et un supplément de cœur.
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Pour résumer, libéré par les Bleus, Grégory Alldritt a prouvé à Deflandre qu’il restait l’un des meilleurs troisièmes lignes du monde. Entre émotion, leadership et performance, le Rochelais a rappelé qu’il était bien plus qu’un simple joueur : un symbole de constance et de résilience.
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