Paris, France
Déclarations après les matches de samedi lors de la 4e journée de Top 14:
David Marty (entraîneur de Perpignan): « On paie le prix fort de notre première victoire en Top 14 avec tous ces blessés (Posolo Tuilagi, Jacobus van Tonder, Jake McIntyre). On a une grosse pensée pour Posolo, qui est parti à l’hôpital. Je suis très fier de l’état d’esprit, de l’engagement. »
Christophe Urios (manager de Clermont): « On a pris une branlée. J’avais parlé de révélateur, je n’ai pas eu de révélation. On a été battus dans tous les secteurs. Quand il y avait un Clermontois, il y avait trois Catalans. Il y avait trop d’écart dans la volonté de l’engagement. »
Karl Chateau (capitaine de Vannes): « On a vu ce qu’il nous manquait encore aujourd’hui mais il y a du positif à tirer (…) On a quand même vu 50 minutes de qualité sur lesquelles il faut se baser (…) J’avais personnellement un peu d’appréhension mais j’ai senti nos jeunes sereins, un peu désinvoltes avec l’envie d’en découdre. On connaissait les risques de venir à Toulon avec de jeunes joueurs mais je ne les sens pas brisés »
Pierre Mignoni (directeur du rugby de Toulon): « Bizarrement, ça a été mieux après le carton rouge (…) On a le droit de subir, de ne pas avoir la possession, mais on doit rester maître et ne pas paniquer. On s’est mis sous pression et on a fait des fautes alors qu’on avait fait un focus sur l’arbitrage en pointant certaines phases sur lesquelles on a été sanctionnés. »
Julien Puricelli (entraîneur de la touche de Lyon): « Peut-être que les joueurs se sont dits que ce serait facile. Nous laissons trois essais sur des sorties de camp non maîtrisées. Des séquences sont magnifiques, mais elles précèdent un trou d’air derrière. »
Jérémy Davidson (manager de Castres): « Nous sommes frustrés de ne pas reprendre le score en fin de match, frustrés de plusieurs fautes de main dont Lyon a profité. L’état d’esprit et le courage de l’équipe sont des points positifs. Nous sommes restés disciplinés, malgré deux cartons jaunes. Nous avons commis plusieurs petites fautes qu’une grande équipe ne fait pas. »
Bayonne – Montpellier 28 – 27
Cheikh Tiberghien (arrière de Bayonne): « On se fait peur sur le terrain. Dire qu’on n’a pas douté serait hautain, surtout quand on voit le temps qu’il reste et le score. Mais on sait aussi notre capacité à le faire. Maintenant, les grandes équipes terminent et asphyxient l’adversaire quand elle mène 15-0 à la mi-temps. C’est là qu’on doit bosser pour tuer les matches bien plus tôt. »
Lenni Nouchi (capitaine de Montpellier): « En première mi-temps, on subit tout ce qui se passe, offensivement comme défensivement. On n’arrive pas à faire deux temps de jeu, on fait des fautes, et moi le premier. Ça a secoué dans le vestiaire à la mi-temps. On arrive à rebondir en seconde mi-temps. Quarante minutes sur 80, ça ne suffit pas pour gagner à Bayonne. »
Racing 92 – La Rochelle 16 – 17
Gaël Fickou (centre du Racing 92): « Ce qui est frustrant c’est que ça fait deux fois qu’on perd à la dernière minute, on doit apprendre de nos erreurs (…) Il n’y a pas d’excuse à se trouver, on est le Racing 92, on doit gagner à la maison, on doit être dans les six premiers et gagner plus de matches. »
Ronan O’Gara (l’entraîneur de la Rochelle): « Ce qui est bien ce sont les 4 points, mais sur le contenu il y a beaucoup de travail à faire. On est six niveaux en dessous de Toulouse. Malheureusement pour nous, en ce moment, on fait beaucoup de petites fautes, avec beaucoup de joueurs différents. »
Pau – Stade Français 30 – 16
Laurent Labit (manager du Stade Français), après la défaite contre Pau : « Depuis le début de la saison, nous évoluons vraiment de manière irrégulière. Nous sommes capables de réaliser de très bonnes actions, mais nous montrons également de grandes lacunes. Ce match reflète parfaitement le niveau de notre équipe jusqu’à présent. Actuellement, nous avons un niveau moyen, il ne faut pas se voiler la face. Nous sommes sous pression dans notre jeu, enchaînant mauvaises performances et blessures. La seule satisfaction de cette soirée est qu’il semble que nous n’ayons pas de nouveaux blessés. Cependant, la deuxième mi-temps n’a pas respecté ce que nous avions convenu avant le match et à la pause. »
Sébastien Piqueronies (manager de Pau) : « À la mi-temps, le discours a été musclé mais ça a été aussi un gros discours de confiance. On voulait être constants. On avait échappé tous les ballons. On avait des possessions mais on ne maîtrisait pas les ballons. Il fallait un peu plus de précision. Le bonus était totalement inespéré et inenvisageable à la mi-temps. On ne pensait qu’à la victoire.Quand on a la rage de pouvoir gagner, parfois on fait plus, on fait mieux. Gardons cette rage de vouloir gagner. Cette équipe a fait preuve de résilience, elle a gardé confiance en elle et y a cru très fort. (…) On est fiers d’avoir remporté une équipe bonifiée à domicile mais le Top 14 réclame de la constance et de la consistance. Si on veut élever notre niveau et faire mieux, on doit être stables en conquête et plus imperméables en défense. »
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