Ce Stade Toulousain – Sharks a tenu toutes ses promesses lors de cette première journée de Champions Cup, avec un succès éclatant 56-19 face aux Sharks de Durban. Malgré la large victoire, Ugo Mola a analysé la prestation toulousaine avec lucidité, saluant le réalisme offensif tout en identifiant une période moins maîtrisée au cœur du match.
Les Toulousains ont parfaitement entamé la rencontre, imposant leur rythme et leur précision dans les zones de collision. L’avantage acquis à la 25e minute a placé l’équipe dans une position confortable. Pourtant, cette avance a paradoxalement perturbé l’équilibre du jeu rouge et noir. « Nous l’avons eu au bout de 25 minutes, ce qui a peut-être un peu faussé le dernier quart d’heure de la première mi-temps, comme le premier quart d’heure de la seconde », a expliqué Ugo Mola, rappelant qu’un relâchement reste toujours coûteux à ce niveau.
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Les Sharks, portés par une jeunesse athlétique et explosive, ont réussi à perturber les Toulousains pendant une trentaine de minutes. Leur densité physique a mis en difficulté les locaux, contraints à défendre plus que prévu. C’est finalement l’entrée du banc qui a permis au Stade toulousain de reprendre le contrôle du match. « Le banc nous a amené une réelle plus-value. Nous avons eu un peu de mal à tenir le ballon dans des moments où il y avait mieux à faire… mais on a su revenir vers quelque chose de plus en phase avec nos attentes », a reconnu le technicien.
Ugo Mola retient logiquement la dimension comptable de cette victoire : un succès bonifié et 56 points inscrits pour lancer la campagne européenne. « Après, c’est une victoire bonifiée, c’est 50 points, donc on ne va pas faire la fine bouche. Tous les points comptent dans cette compétition », a-t-il insisté. Même si l’entraîneur estime que son équipe aurait pu inscrire davantage d’essais et en concéder un de moins, il savoure tout de même un résultat essentiel dans une poule toujours exigeante.
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Le manager a néanmoins pointé certaines performances individuelles en deçà du niveau attendu. « Il y a quand même quelques performances individuelles qui ne sont pas à la hauteur de ce qu’on est capable de faire », a-t-il regretté. Une manière de rappeler que la Champions Cup ne pardonne pas le moindre relâchement, et qu’il faudra maintenir une exigence permanente pour tenir ce statut de candidat au titre.
Avec cette entrée en matière solide, Toulouse envoie un signal fort à ses concurrents. La suite passera par une montée en intensité et une maîtrise collective plus constante. Mais pour l’heure, ce premier succès européen reste une base encourageante.
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